Mis à jour le 4 janvier 2019
Suite aux différents billets que j’ai publiés sur l’évolution du recrutement des chargés de recherche et des ingénieurs d’études du CNRS, je me suis intéressé à l’évolution du recrutements des techniciens du principal organisme de recherche français, branche d’activités professionnelles par branche d’activités professionnelles (BAP).
Comme pour les chargés de recherche et les ingénieurs d’études, j’ai procédé en allant chercher les données dans les arrêtés d’ouverture au concours externe du CNRS de 2007 à 2018 sur Légifrance (par exemple, ici). J’ai traité les données avec un petit script Python partagé sur Github pour en faire des fichiers json.
Vous pouvez voir l’évolution sur le graphique ci-dessous :
Voir en plein écran l’évolution de l’ouverture de postes au concours de techniciens au CNRS au concours externe
La BAP A est la branche des « Sciences du vivant, de la terre et de l’environnement » ; la B regroupe les « Sciences chimiques et science des matériaux » ; la BAP C est celle des « Sciences de l’ingénieur et instrumentation scientifique » ; la BAP D rassemble toutes les « Sciences humaines et sociales » ; la BAP E est la branche « Informatique, statistiques et calcul scientifique » ; la BAP F est celle de la « Culture, communication, production et diffusion des savoirs) » ; la BAP G rassemble « Patrimoine immobilier, logistique, restauration et prévention », la BAP H est la BAP de la « Gestion de la recherche » ; La BAP I n’existe plus ; la BAP J, « Gestion et pilotage », est la fusion de la BAP H et la BAP I.
En 2012, pour permettre la titularisation de contractuels qui enchaînent les cdds pendant plus de 6 ans, la loi Sauvadet a mis en place une nouvelle façon de recruter des techniciens dans les organismes de recherche avec un concours particulier, les « examens professionnalisés réservés » (EPR).
Depuis, chaque année, un certain nombre de postes sont ouverts au titre de ces EPR. Voici l’évolution de l’ouverture de postes aux concours de techniciens estampillés « EPR » :
Voir en plein écran l’évolution de l’ouverture de postes au concours de techniciens au CNRS « EPR »
Pour connaître l’évolution du recrutement des techniciens au CNRS, il me semble normal de faire l’addition de ces deux formes d’ouvertures de postes. Voici donc le graphique final de l’ouverture de postes des techniciens au CNRS :
Voir en plein écran l’évolution de l’ouverture de postes au concours postes de techniciens au CNRS
Sur ces graphiques, on peut voir une baisse régulière de 2007 à 2018 du recrutement des techniciens au CNRS avec un trou entre 2013 et 2014, même en prenant en compte les postes EPR. Je n’ai, pour l’instant, pas d’explication au trou d’air. Si vous en avez une, n’hésitez pas à l’exposer en commentaire de ce billet ou sur Twitter (@SoundofScFr).
Pour que ce soit vraiment parlant, ne faudrait-il pas le comparer avec la pyramide des âges ?
Ça dépend de ce qu’on entend par « parlant ». Effectivement, pour connaître l’évolution des effectifs la pyramide des âges est utile mais les chiffres publiés ici permettent d’informer sur les possibilités d’emploi au CNRS pour les jeunes, par exemple. Cette réponse ne veut pas dire que je n’irai pas creuser plus loin néanmoins ;)
[…] les chercheurs, les ingénieurs d’études et les techniciens, on continue l’étude de l’évolution des recrutements au […]
[…] les chercheurs, les ingénieurs d’études, les techniciens et les assistants ingénieurs, on finit notre petit travail sur l’évolution, toujours […]